Notre approche en 2002

texte tel quel du site de 2002:


Pourquoi adhérer à un club ?

Tu navigues sur des spots du Gard que tu aimes et que tu veux préserver.

Ces spots sont de plus en plus peuplés par les kiteboarders, l’époque où il y avait 10 personnes qui pratiquaient dans la région de Port Camargue/Le Grau du Roi est terminée.

 Les plages ne nous appartiennent pas : un promeneur a autant de droit qu'un kiteboarder sur la plage.

Et des promeneurs il y en a plus que des kiteboarders.

Il faut donc se structurer et montrer aux pouvoirs législatifs que nous ne sommes pas des sauvages et que nous mettons tout en place pour nous organiser et prévenir tous les risques.

Il faut apprendre à cohabiter, et pour cela il y a deux solutions :

 1-     on laisse les choses arriver, et on prend de face les interdictions, les restrictions de plages, etc…

2-     on prend les devants et on fait quelque chose de constructif, avec des propositions à la préfecture et à la mairie pour être proactif aux problèmes. On créait un club affilié à une fédération qui à l’agrément ministériel, et on bouge les écoles, les pratiquant… pour qu’ils se responsabilisent.

Le rôle de tous pratiquant serait de montrer qu’il adhère à cette idée de vouloir continuer à pratiquer sur les plages, et pour cela la première étape, la base, le minimum, c’est de donner une voie au club de son lieu de pratique. Car la puissance de nos demandes auprès de la législation dépendent uniquement de la quantité d’adhérent au club.

 Le jour où l’on va nous dire :

 « …trop d’accident sur la plage avec le kite, la SNSM a fait 141 sorties en mer entre juin et septembre pour sauver des kiteboarders, on a appelé 3 hélicoptères, le coût est trop élevé, on interdit le kiteboard, ça nous coûte trop cher et ça n’apporte que des ennuis… »

 

 Il faut que je puisse aller voir le maire et répondre :

« On a 1365 adhérent à notre club, ils sont tous couvert par une assurance individualité civile, on a pris nos responsabilité et 141 sorties sur 1365 pratiquants en 3 mois c’est peu. D’autant plus que nous avons mis en place avec la SNSM un accord sur les conditions de sauvetage, dans les mêmes termes que ceux faits entre la SNSM et les surfers sur Hossegor et Biarritz ».

 Ce serait mieux que :

« Monsieur le maire on a un club avec 9 licenciés, la SNSM ne veut pas s’engager avec une si petite population, mais je peux vous garantir que les 2000 pratiquants qui viennent toute l’année pensent comme nous. Mais ils n’osent pas prendre de licence pour vous le montrer. Vous savez se sont des jeunes, ils ne sont pas encore responsable, il faut les excuser. Alors vous nous les laissez nos plages ? Afin que l’on puisse continuer à couper des jambes de petites filles au bord de l’eau avec nos dérives, couper les doigts des touristes qui tentent de nous aider en tenant nos lignes, exploser les voitures en se faisant traîner derrière sa voile sur les parkings…comme l’été dernier 2002 ?  »

 On veut placer des panneaux de signalisation et d’information sur les plages, ça coûte 8000€. On peut avoir des subventions et des aides de la mairie, mais il nous faut des licenciés au club.

On peut avoir un jet ski de surveillance, mais il nous faut des licenciés au club.

On peut éviter des interdictions, mais il nous faut des licenciés au club.
….

 Il y a tellement de choses à faire, mais tous seul, désolé on ne peut pas le faire.
 
La contribution minimum que tous pratiquant devrait avoir, c’est de donner une voie à un club, et d’y poser un président qui soit représentatif. On n’est plus quelque individus éparpillés sur les plages. Pour les pouvoirs publiques, on est plus nombreux que ça : on est une communauté. Et il faut répondre aux règles civiques de notre société, sinon on ne gagnera pas et on sera rapidement étouffé.

 Je suis disposer à répondre à toute les questions et à modifier ma pensée : si cela nous permet de continuer à kiteboarder dans les meilleurs conditions et rester en accord avec les pouvoirs publics.

 PS : pour l’orthographe, ne pas hésiter à me remonter les bretelles en me donnant les corrections !

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